top of page

Pense à toi d’abord et tu auras plus de compassion pour les autres

Photo du rédacteur: Alexandra BeharAlexandra Behar

Dernière mise à jour : 28 nov. 2024

Pour beaucoup d’entre nous, anxiété rime avec peur de ne pas être aimé, d’être jugé ou abandonné.


Alors forcément, quand on lutte avec ce type d’angoisses depuis des années, on finit par développer des comportements pour nous protéger de ce risque immense.


Pourquoi ? Parce que nous sommes faits pour être entourés, reliés à d’autres humains au sein d’un groupe. Ce besoin en engrammé physiologiquement dans nos cellules depuis la nuit des temps : faire partie d’un groupe nous protège et nous permet de nous développer.


Quand notre système nerveux détecte un risque (réel ou supposé) d’être abandonné, il développera des solutions pour éviter ce risque. Cela commence souvent très tôt dans l’enfance, en lien avec les personnes qui prennent soin de nous et bien souvent, la solution idéale que trouve notre système nerveux c’est la Réponse de Complaisance (people pleasing).


Avec ce type de fonctionnement, on devient vite un expert en interprétation des attitudes de l’entourage. On devance les besoins, on s’adapte aux variations d’humeur et on s’efforce de faire en sorte que tout le monde soit content… et c’est épuisant !


Le problème, c’est qu’on finit par se persuader que c’est normal et que cela fait de nous une bonne personne. Alors forcément c’est difficile de bouger sur cette ligne.


Mais pourtant cette solution est bancale : on croit qu’elle va nous garder en sécurité car ainsi les autres vont nous aimer, mais elle nous conduit à nous couper de nos besoins, de nos ressentis et elles nous éloignent de nos limites saines.


La conséquence de tout ça, c’est l’augmentation de l’insécurité pour le système nerveux et donc l’augmentation de l’anxiété.


Quand on apprend à réguler son système nerveux, on ne fait pas qu’appliquer quelques exercices pour se soulager. On fait aussi un travail de fond sur ces questions de besoins et de limites, on travaille sur les croyances bien ancrées qui nous compliquent la vie depuis des années.


Et quand on arrive au bout de ce chemin, tout change : on est bien au clair sur qui on est, ce qu’on veut et ce qui n’est pas ok pour soi. On est connecté profondément à soi et à ses ressentis.


Alors oui ça change les relations, parfois même ça fait du tri… mais cela permet aussi et surtout une connexion authentique aux autres et à soi même avec la compassion au cœur


À bientot

Alexandra



73 vues1 commentaire

Posts récents

Voir tout

1 Comment

Rated 0 out of 5 stars.
No ratings yet

Add a rating
alextsorekas
Jul 29, 2024

Super article! C’est tellement vrai👍🏼👍🏼

Like
bottom of page